La mindfulness (« pleine conscience ») est une pratique entre la conscience et la concentration, deux états qui permettent à l’esprit de regarder le présent, mais sans jugement. Cette discipline permet de se simplifier la vie en canalisant ses énergies et son attention de manière pure, sans l’implication des expériences passées et le poids de l’avenir. Cela permet de faire face plus facilement aux défis et aux difficultés de la vie et de maîtriser l’anxiété.
Une discipline alliant conscience et concentration
Pour comprendre ce qu’est la mindfulness, ou « pleine conscience », il faut d’abord assimiler les définitions de conscience et de concentration. La pleine conscience est un état d’esprit qui permet d’agir de manière totalement consciente et ciblée, mais sans juger chacun de ses actes. La concentration, elle, c’est la capacité de l’esprit à ne prendre en compte que le moment présent, sans l’interférence du passé et du futur.
Selon Jon Kabat-Zinn, scientifique et théoricien du protocole MBSR, le concept de mindfulness signifie : « Prêter attention d’une manière particulière, intentionnellement, au moment présent et sans jugement ». Ainsi, cette discipline aide à cultiver l’attention loin des expériences passées, des peurs et des attentes pour l’avenir. On apprend ainsi à vivre dans le présent avec tranquillité et conscience, sans stress ni inquiétude, un jour après l’autre.
Comment mettre en pratique la mindfulness
Il s’agit d’une pratique de méditation qui engage l’esprit et le corps à l’aide des sens, des émotions et de la réalité qui nous entoure. L’Institut A.T. Beck a indiqué les concepts sur lesquels l’esprit doit se concentrer pour cultiver ce type de discipline. La liste suivante est tirée du portail de l’Institut A.T. Beck :
- Le corps (en faisant attention à la respiration, à des zones spécifiques ou au corps dans sa complexité, une partie à la fois) ;
- les perceptions des sens (tout ce que les sens captent, c’est-à-dire l’ouïe, la vue, le toucher, l’odorat, le goût et l’esprit) qui offrent une réponse physiologique, physique ou psychologique à ce qui nous plaît, ce qui nous déplaît et ce qui suscite de l’indifférence ;
- les émotions-constructions mentales (les constructions mentales qui suivent les perceptions sensorielles, telles que la colère, le désir, la douleur, la compassion) ;
- les objets de l’esprit (ce qui, en sens réel ou abstrait, suscite des constructions mentales à partir des sens : on veut posséder quelque chose qui suscite son désir après qu’on a pris conscience de sa beauté, cela s’appliquant à un objet mais aussi à une condition).
À vous de jouer…
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